L’actualité judiciaire nous l’a rappelé avec la condamnation de Deliveroo, recourir aux services d’un auto-entrepreneur n’est pas sans danger. Voici ce qu’il faut éviter afin de ne pas s’attirer les foudres de l’URSSAF.
Comme cela a été précisé par le Ministère du travail, dès qu’une entreprise recourt aux services d’un auto-entrepreneur, les services de contrôle analysent précisément et de manière concrète la relation qui lie les parties selon la méthode dite du faisceau d’indices.
Et dès lors qu’un seul des indices suivants est relevé, il y a de forts risques pour que l’auto-entrepreneur soit considéré comme un salarié (non déclaré !) de votre entreprise :
ATTENTION !!!
Quel que soit le document qui est établi entre l’entreprise et l’auto-entrepreneur, ou quel que soit le nom qu’on lui donne, il n’a aucune importance aux yeux de l’Urssaf et il ne lui est en aucun cas opposable. De même, la requalification éventuelle du contrat d’entreprise en contrat de travail ne dépend ni de la volonté des parties, ni de la qualification donnée à la prestation effectuée, ni de l’existence ou non d’un contrat, mais des conditions de fait dans lesquelles est exercée l’activité de l’auto-entrepreneur.
Les risques auxquels s’expose l’employeur sont de trois ordres :
La prudence est donc fortement recommandée…
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